Dans le cadre du contrôle citoyen, ces quatre structures de la société civile ont organisé simultanément une conférence de presse à Kinshasa et à Lubumbashi ce mercredi 01 mars 2023. A Lubumbashi, c’est le centre Arrupe qui a servi de cadre. Contrat sinocongolais, « le tableau est sombre». Devant les chevaliers de la plume et du micro, Me Jean-Claude Katende a, au nom de toutes les quatre structures susmentionnées, dressé un bilan d’exécution catastrophique du contrat chinois,15 ans après sa mise en œuvre.
Se basant sur le rapport de l’Inspection Générale des Finances, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’Association Congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ) et le Réseau Gouvernance Économique et Démocratie (REGED) qualifient ce contrat de « crime économique » et de « pillage systématique des substances minérales congolaises ».
Pour Me Jean-Claude Katende, « il est prouvé que la sicomines a levé des fonds pour 5 milliards auprès des banques chinoises mais la RDC n’a bénéficié que 822 millions de dollars américains d’infrastructures identifiées et communiquées par SICOMINES ». Pour l’IGF, après 15 ans d’exploitation des minerais, les machines de la SICOMINES sont déjà amorties. Mais dans l’entretemps, elle a généré des revenus identifiés pour 9 milliards de dollars américains qui ont seulement profité aux sociétés chinoises.
De ce fait, les quatre structures se réservent le droit de saisir les cours et tribunaux afin que les coupables répondent de leurs responsabilités. Elles comptent également initier des actions de grande envergure afin de pousser les autorités à agir pour que cesse le pillage des ressources naturelles de la RDC. Pour plus de détails, Lushiactu.com vous propose, en intégralité, le communiqué de presse relatif au rapport de l’IGF sur la Sino-Congolaise des Mines. Ce communiqué portent la signature de ces quatre organisations citées ci-haut.
Junior Ndala Dibala
