L’année électorale approche en République Démocratique du Congo et la période précurseresse de l’enrôlement des électeurs avec. Durant cette dernière, certaines personnes, jouant au malin, s’amusent à s’enrôler dans différents centres d’enrôlement pour avoir deux ou trois cartes, ce qui crée des doublons. Pour cette fois-ci, cette problématique sera résolue grâce à la technologie iris.
Depuis Séoul en Corée du Sud où elle se trouve pour superviser la production des kits pour l’enregistrement et l’enrôlement des électeurs, Patricia Nseya rapporteur de la CENI, affirme que la firme sud-coréenne qui produit les kits d’enrôlement intègre la technologie iris. Ce qui l’a notamment permis de gagner le marché, en dehors des autres critères de choix.
« Aujourd’hui nous avons ajouté aussi l’iris, une technologie très développée présentée par Morou. Ce qui va nous permettre non seulement d’avoir les empreintes [digitales] pour identifier l’électeur, mais nous aurons aussi la reconnaissance iris qui va nous permettre d’identifier l’électeur », a déclaré Patricia Nseya depuis la Corée du Sud via la radio Top Congo.
La technologie de reconnaissance iris est un procédé biométrique qui permet l’identification d’un individu à partir des caractéristiques uniques de ses yeux, l’iris étant la partie colorée de l’œil qui entoure la prunelle. Contrairement à l’empreinte digitale, celle-ci est inaltérable.
Grâce à cette technologie, les personnes ayant perdu leurs empreintes digitales ou leurs mains seront très facilement identifiables. Selon les projections de la CENI, l’enrôlement des électeurs débute au mois de décembre 2022.
Eddy Kazadi